Exemple d’une note d’analyse d’une situation partenariale CESF réalisée chez un bailleur social

Vous trouverez dans cet article une présentation d’une note d’analyse d’une situation avec un partenaire dans le cadre du DECESF.

Si vous recherchez la METHODOLOGIE qui a permis de rédiger cette action cliquez ici : méthodologie de la note d’analyse d’une situation partenariale

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Je suis Sébastien, expert du secteur médicosocial et mentor des étudiants du social, de l’éducatif, du paramédical, de l’encadrement, licence/master universitaire et des candidats à la VAE (livret 2).

N’attendez plus le dernier moment pour avancer dans vos dossiers et subir le stress de la page blanche ou de la procrastination.

En effet, tout comme vous j’ai été confronté à des études éprouvantes (formation d’assistant social, puis CAFERUIS et master en sociologie des organisations option management et ressources humaines).

J’ai dû travailler en parallèle de ma scolarité mais aussi suivre mes formations alors que j’avais des enfants en bas âge.

Ce sont les freins et le manque que j’ai vécus qui m’ont incité à proposer mes services d’accompagnement.

Ainsi, je vous propose d’en savoir davantage sur mon parcours, mes prestations, la Foire Aux Questions (FAQ) et mes tarifs en cliquant sur les liens suivants (également disponible dans le menu) :

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PLAN D’UNE NOTE D’ANALYSE D’UNE SITUATION PARTENARIALE CESF

Le quartier de M est en perpétuel changement et fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine validée par l’Agence Nationale pour le Renouvellement Urbain (ANRU)  depuis 2011. Ces évolution ont pour but principal d’améliorer le confort et l’adéquation des logements aux nouveaux besoins des locataires. C’est le cas d’une copropriété construite en 2013 et comprenant deux immeubles de 8 étages chacun réparti en  57 logements. Elle fait partie d’un ensemble collectif comprenant de l’accession à la propriété privée et du logement social. Lors de l’émergence de nouvelle construction, le bailleur a privilégié en priorité les demandes de logements de ses propres locataires afin de leur offrir un lieu d’habitation plus adapté tout en restant dans le même quartier ou du moins le même secteur.

 I. Constat de départ justifiant le choix du partenaire

Depuis l’entrée des  lieux des locataires en novembre 2013, des problématiques telles que des conflits de voisinage et des  dégradations des parties communes et des garages souterrains ont été constatées par le bailleur ainsi que par les locataires de cette entrée.  De plus, j’ai également été informée des actions mises en place par le bailleur social mais aussi par les habitants souhaitant améliorer la situation et regrettant l’incivilité des autres locataires.  En effet,  les habitants de cette entrée ont pris l’initiative de se regrouper et d’interpeller le bailleur suite à ces problématiques récurrentes. Une pétition a été signée par certain locataires au vue d’améliorer la situation de leur entrée. Afin de répondre à ce regroupement, les locataires ont été invités par le bailleur à une réunion qui s’est tenu dans le parking souterrain de l’immeuble en mars 2014. La société a également fait appel à un juriste de l’association « SOS aides aux habitant » afin d’intervenir sur le plan juridique et de rencontrer les locataires afin de répondre à leurs interrogations.

Au final la majorité des locataires se sont rendus à cette réunion. Cependant, au vue des nombreux conflits de voisinage, certains d’entre eux se sont sentis restreints dans leur prise de parole et n’ont pas pu exprimer leur besoin comme ils l’auraient souhaité.A  mon arrivée en stage, la CESF ainsi que le responsable d’agence m’ont informé de la situation problématique rencontrée par les locataires de cette entrée et m’ont demandé de réaliser un diagnostic afin de pouvoir analyser cette situation. L’isic n’étant pas une méthode dont le bailleur fait habituellement recours, j’ai proposé, avec l’accord de ma tutrice, d’analyser une partir de l’isic, à savoir, l’étape de l’identification du besoin.  

II. L’analyse de l’identification du besoin du partenaire ciblé

L’objectif de l’intervention sociale d’intérêt collectif est d’agir dans le but de répondre à une problématique que rencontre un groupe de personnes. Pour cela, et afin de pouvoir évaluer les solutions pouvant être proposées en vue de répondre aux besoins, il s’agit dans un premier temps, de l’identifier auprès du groupe. En effet comprendre la situation et permettre la prise de  parole du public, est un élément indispensable à l’action collective. Me concernant il convenait de me positionner face au groupe et de leur accorder une place dans l’action à prévoir. A ce stade, je me suis questionnée sur la manière de récolter des informations auprès des 57 familles locataires afin de cerner leurs attentes. De plus, je me suis également questionné sur le sens donné  à l’intervention collective au sein d’un bailleur social qui n’a pas recours à ce type d’approche avec son  public.

De ce fait j’ai, dans un premier temps, évalué la situation en analysant les informations recueillies auprès de mes collègues mais également  en identifiant le besoin auprès des locataires afin d’analyser leur demande. Cette étape est apparue comme indispensable en vue de prévoir la façon allait s’organiser l’ISIC notamment en termes de moyens humains et matériels.

 De plus, il apparait que, malgré les actions mises antérieurement en place par le bailleur et les locataires, les problématiques n’ont pas été résolues. En conséquence, au regard des tensions en présence provenant des conflits entre le voisinage, je me suis interrogée sur la manière de pouvoir récolter la parole auprès de tous afin que chacun puisse s’exprimer librement dans sa demande et formuler ses besoins. Une des étapes primordiale pour agir collectivement est l’identification du besoin.

En effet, il est essentiel, lors d’une action collective, d’interroger la totalité du public afin de cerner la problématique et pouvoir agir avec les locataires dans le but de trouver une solution commune à leur situation.Afin de pouvoir identifier le besoin, un outil d’investigation à destination des locataires me permettra de sélectionner les informations recueillies et ainsi les mettre en commun. Mon choix d’outil se porte sur un questionnaire. Etant donné le nombre de locataires, il me parait plus adapté d’utiliser cet outil afin de récolté un grand nombre d’éléments qui me permettront d’analyser et d’appréhender de façon plus fine la situation. 

2.1 Evaluation initiale justifiant la situation partenariale

La question du vivre ensemble et de la lutte contre la dégradation est un élément important à prendre en compte chez les bailleurs ainsi que dans notre pratique professionnelle. En effet, il s’agit d’un facteur soutenant  la cohésion sociale d’une population. L’objectif est de développer une solidarité et une citoyenneté entre les locataires afin de les sensibiliser au        « vivre ensemble». Il semblerait que certains locataires n’ont pas été en capacité de ressentir ce sentiment d’appartenance vis-à-vis de l’immeuble et n’utilise pas les lieux à leur bon usage.  

Par ailleurs, le traitement des problématiques des dégradations et des conflits de voisinage représente un intérêt fort pour le bailleur. En effet, les salariés sont amenés, de façon régulière, à rencontrer les locataires qui déposent leurs plaintes et désarroi face à ces situations particulièrement anxiogènes pour certains. De plus, les dégradations de l’habitait génèrent des coûts au bailleur ainsi que des moyens humains plus importants à mettre en œuvre. Afin d’agir dans le domaine de la vie quotidienne, et favoriser le vivre ensemble,  une enquête de terrain et un diagnostic sont nécessaires dans le but de proposer une action pertinente.

2.2 Le questionnaire : outil d’investigation- L’élaboration de la situation partenariale

L’analyse des différentes actions mises en place en amont, m’ont permis d’élaborer des questions qui me permettront de cibler le besoin. J’ai fait le choix de privilégier des questions ouvertes afin de laisser le locataire s’exprimer dans sa demande.  En effet, le type de questions choisies peut influencer le locataire dans ses choix de réponse. Les questions ouvertes lui renvoient dans un premier temps le fait d’être davantage impliqué dans l’action puis dans un second temps, elles me permettront d’avoir plusieurs éléments de réponses et de pouvoir sélectionner celles qui m’aideront à identifier le besoin. 

Au regard des problématiques présentes ainsi qu’à la co-propriété dont fait partie l’immeuble, le bailleur, en date du 4 juin 2015, a fait le choix de distribuer un règlement en allant visiter chaque locataire individuelle plutôt que de le déposer dans la boite aux lettres. En accord avec le responsable d’agence, j’ai pu les accompagner lors de cette intervention. Cette dernière me paraissait la plus  appropriée pour rencontrer le public, me présenter, clarifier la volonté d’apporter une réponse collective et ainsi soumettre le questionnaire.

III. Evaluation finale de l’intervention avec le partenaire

A l’issue du dépouillement, il est apparu les locataires ayant répondu au questionnaire rencontrent des problématiques communes, à savoir la volonté de cesser les dégradations,  un ressenti d’’insécurité et des conflits de voisinage. L’intervention sociale me paraît primordiale afin d’interagir avec les habitants et de trouver des solutions communes à l’ensemble du voisinage. De plus, les problématiques rencontrées ont généré des conflits entre les habitants mais peuvent également impacter la vie privée des familles en générant notamment des impayés locatifs ou encore une incapacité à investir les lieux. Nous savons que l’habitat est un élément important pour les différentes étapes de la vie et dans la construction identitaire des personnes.  

Par ailleurs, le bailleur a conscience d’avoir une mission de satisfaction du locataire et devrait donc mettre en œuvre des moyens en vue de résoudre les problématiques et favoriser la tranquillité des locataires comme dans le secteur privé. Dans ce cadre-là, l’intervention collective permettrait de mener une action avec les locataires pour ainsi le permettre de développer une solidarité et une citoyenneté entre eux. Par exemple, le bailleur-partenaire pourrait mettre en place des actions telles que « La journée des voisins » qui viendrait remplacer la fête des voisins. Celle-ci se déroulerait en partenariat avec le Centre social et culturel du quartier. En effet, les CSC sont implantés dans les quartiers et il semblerait que les professionnels exerçant dans ces lieux aient pu impulser un accompagnement de proximité avec les habitants. De ce fait, les intégrer au projet permettrait d’avoir un autre regard sur la situation tout en favorisant la confiance des personnes.

IV .Conclusion de l’analyse de la situation partenariale

En définitive, l’analyse de cette étape de l’ISIC à savoir l’identification du besoin m’a permis de mieux saisir les enjeux de l’intervention collective auprès des personnes. En effet,  il me parait décisif de pouvoir repérer de façon adaptée et cohérentes les problématiques rencontrées par les locataires pour pouvoir apporter des solutions par la suite. Surtout je savais que des actions précédentes avaient mises en place auparavant. Ces dernières ne sont pas à être considérées comme des échecs car elles ont permis au bailleur de renouveler leur évaluation tout en m’ayant permis d’affiner ma posture professionnelle dans une action relevant d’un travail social de groupe, régulièrement mises en place par les CESF. 

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